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Difficultés d'érection
Le 12 avril 2011 : Difficultés d'érection, comment dédramatiser et s'en accommoder ?

Voici le résumé de nos discussions et échanges nourris et animés entre hommes et femmes où l'on a évoqué les thèmes suivants :
- Un homme sur deux de plus de 50 ans rencontre des problèmes d'érection et seul 1 homme sur 10 va consulter un médecin pour ce trouble
- On distingue 3 catégories de troubles érectiles : sévères quand il n'y a plus d'érection possible, moyens quand l'érection est possible mais la pénétration impossible, légers quand les troubles érectiles sont occasionnels selon les circonstances et les partenaires sexuelles
- Les difficultés d'érection peuvent être d'origine somatique mais sont le plus souvent d'origine mixte, soit des problèmes psycho-somatiques, émotionnels et relationnels 
- Les troubles de l'érection sont plus fréquents chez les hommes émotifs et sentimentaux, surtout après une rupture affective ou un divorce douloureux ou après une perte de travail entraînant des problèmes financiers qui altérent la confiance en soi et le sentiment de virilité ou encore après une maladie grave de la partenaire
- Les origines somatiques les plus fréquentes des troubles de l'érection sont le "syndrome métabolique" qui conjugue obésité abdominale, diabète et hypertension artérielle
- Un trouble de l'érection peut être un signe avant-coureur de problèmes cardio-vasculaires sévères et peut permettre d'éviter un infarctus si l'homme consulte un médecin avant qu'il ne soit trop tard pour faire un bilan 
- La plupart des opérations de la prostate provoquent une perte de l'érection post-opératoire et une éjaculation rétrograde dans la vessie vécues comme une castration chirurgicale et malheureusement pas toujours annoncées au préalable par le chirurgien
- Il faut savoir que les médecins ne sont pas formés à la sexologie et pas toujours à l'aise pour parler de sexualité avec leurs patients, même les urologues qui ont souvent de la peine à adresser leurs patients à un sexologue
- Il est recommandé de consulter au moins 2 voire 3 médecins différents avant de pratiquer une intervention chirurgicale, ce qui permet de recueillir des informations plus complètes sur les conséquences de l'opération prévue
- L'association PROSCA www.prosca.net offre un soutien aux personnes touchées par le cancer de la prostate en Suisse Romande
- Il existe différents traitements possibles des troubles de l'érection : médicaments, injections, pompe à vide, implants péniens
- La rééducation des muscles du périnée pratiquée avec un physiothérapeute expérimenté peut aider à récupérer sa fonction érectile dans les mois qui suivent une opération de la prostate
- La masturbation est aussi un moyen de conserver son réflexe érectile après une intervention chirurgicale ou une section de la moelle épinière et l'éjaculation peut être atteinte même avec une verge molle
- L'angoisse de performance aggrave les difficultés d'érection si l'homme manque de confiance en soi ou doute de lui-même : dans ce cas-là l'érection fonctionne en solo mais pas en duo
- Une femme confrontée à un homme qui a des troubles de l'érection va tout de suite se complexer et penser qu'il ne l'aime pas ou ne la désire pas ou plus ou encore qu'il la trompe et se remettre en question elle-même
- Surtout que l'homme est souvent trop pressé et focalisé sur la pénétration et ses performances sexuelles personnelles au lieu de donner de l'amour et de la tendresse à sa partenaire qui elle tient plus aux caresses et aux préliminaires qu'à la pénétration
- Un homme qui ne peut plus bander peut très bien donner du plaisir autrement à sa partenaire, soit par des caresses clitoridiennes, soit du plaisir vaginal à l'aide d'un vibromasseur ou autre sex-toy de substitution ou encore à l'aide d'une prothèse pénienne externe ou interne
- Un homme peut physiologiquement bander à tout âge, soit jusqu'à la fin de sa vie, même si la fréquence des érections spontanées baisse avec le temps : on voit des couples se constituer dans les EMS ce qui parfois gêne le personnel soignant ou la famille
- La sexualité des patients est souvent mal accueillie par les médecins et les infirmières que cela soit en cabinet privé, en milieu hospitalier, somatique et psychiatrique, ou encore dans les institutions pour handicapés même s'il existe maintenant des "assistantes sexuelles" formées spécifiquement pour cela


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