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Sexualité antidépresseur

 

 

6 mai 2014 : Vous arrive-t-il d'utiliser la sexualité comme antidépresseur, anxiolytique ou somnifère ?  

Voici le résumé de nos discussions nourries et d'échanges animés entre hommes et femmes où l'on a évoqué les thèmes suivants :

- Il arrive régulièrement que des hommes nous consultent pour une phase d'hyperactivité sexuelle qui apparaît soudain dans leur existence sans raison apparente. Or nous constatons dans ces cas-là qu'il s'agit souvent d'une façon involontaire de lutter contre l'anxiété et la dépression et de s'empêcher de sombrer en se procurant du plaisir et de la détente physiques, en solitaire ou en charmante compagnie. Ce phénomène apparaît souvent en situation de chômage. de perte d'emploi et de désoeuvrement. ou pour lutter contre un burn-out. Nous avons pu observer le même phénomène chez des femmes qui deviennent nymphomanes sous l'effet d'une décompensation maniaque de type psychotique. L'une ou l'autre situation peut se traiter avec des médicaments psychotropes prescrits par un médecin psychiatre de préférence.
- Plusieurs personnes utilisent la masturbation comme moyen de s'endormir, ce qui remplace avantageusement un médicament somnifère, un joint de H ou un verre de whisky, tout en risquant aussi de créer une addiction, même si c'est à un phénomène physiologique et tout à fait naturel... Du côté féminin, celles qui ont un partenaire éjaculateur précoce ou égoiste ont parfois de la peine à trouver le sommeil après avoir fait l'amour et être restées sur leur faim ou leur fin.
- Une sexualité active et agréable peut permettre de renforcer une estime de soi déficitaire suite à un licenciement ou une confiance en soi affaiblie par une rupture affective ou une infidélité. Certaines femmes qui ont réussissent bien dans leur travail, mais qui n'ont pas le temps de trouver un partenaire de couple, compensent en ayant des relations sexuelles avec des partenaires très variés. On observe donc que la sexualité est un bon moyen de lutter contre la solitude, la souffrance psychique ou la dépression. Une fois la dépression installée, on constate une perte d'énergie, d'élan et de motivation dans tous les domaines, qui affecte aussi négativement la libido et l'accès au plaisir.
- Les traumatismes, les accidents ou les maladies aigües, qui donnent le sentiment de frôler la mort sont un puissant activateur sexuel, comme si faire l'amour permettait de bien se sentir en vie et d'aider à surmonter un violent choc émotionnel. Chez les femmes qui ont été victimes d'abus sexuels dans leur enfance, on observe souvent un comportement d'hyperactivité et de promiscuité sexuelles, comme si elles ne pouvaient pas s'empêcher de revivre cette situation où elles n'ont pas été respectées ou trahies, tant qu'elles ne sont pas soignées de ce traumatisme qui fait brutalement effraction dans leur intimité. La perte de confiance engendrée par un trauma perpétré par un membre de la famille avec lequel il y avait des liens d'affection établis - ce qui est malheureusement une situation très fréquente - peut entamer les facultés relationnelles de la victime et constituer un sérieux handicap dans sa future vie amoureuse.
- Faire une nouvelle rencontre permet de sortir de la solitude ou de la dépression, surtout quand on sent que quelqu'un s'intéresse à soi et nous redonne envie et du plaisir à sortir en société. La sexualité serait plus thérapeutique pour les hommes qui parviennent plus facilement à l'orgasme que les femmes, donc à la sensation de détente et de décontraction qui suivent la jouissance ?
- La masturbation peut être considérée par certaines comme une forme d'infidélité, comme si cela témoignait d'un sentiment d'insatisfaction ou d'une trahison ? Nous observons que les hommes aiment bien voir une femme se caresser et comment elle se fait jouir, alors que les femmes sont plutôt gênées et mal à l'aise devant un homme qui se masturbe sous leurs yeux... Les différences sont importantes entre les individus aussi selon leur culture d'origine et les conventions sociales et morales dans lesquelles ils ont grandi. De manière générale, un homme qui multiplie les conquêtes sexuelles est mieux considéré qu'une femme qui se comporte de la même manière. Dans les sociétés influencées par les religions judéochrétiennes qui valorisent la virginité, la sexualité est souvent considérée comme un péché de chair. Les contes de fées style la princesse au bois dormant montrent bien qu'une jeune fille désirable doit être innocente et passive, en attendant de rencontrer son prince charmant qui se chargera de l'initier, bien entendu après l'avoir épousée en bonne et dûe forme ! Il semble qu'il est important pour un homme de donner du plaisir et de satisfaire la femme qu'il aime pour se valoriser et se sentir tout à fait homme.



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